Catégories

The Pirate Bay - Peut-être la fin?

Calixte Mayoraz - 11 décembre 2014
Le site d'hébergement de torrents "The Pirate Bay" à vu ses serveurs saisis hier par la police Suédoise. Les utilisateurs craignent le pire.

http://venturebeat.com/wp-content/uploads/2010/05/pirate_bay_sinking.png

Contexte

Cela fait des années que les industries s'acharnent à mettre les pirates derrière les verrous. L'industrie du cinéma, du disque, ou des jeux vidéos, entre autres, ont essayé à maintes reprises de couler le bateau qui vogue fièrement à la tête du mouvement de piratage. A chaque fois, après quelques jours, ou quelques semaines suivant le degré de l'acharnement, les serveurs ont toujours étés restitués, et la ferveur redoublée. Chaque saisie s'est aussi vue suivie d'une nouvelle avance de la part des pirates pour rendre la tâche plus difficile pour les forces de l'ordre de réitérer leur pillage. Un de leur dernier exploit, datant de février 2013, consistait à réapparaître à deux endroits différents, en Norvège et en Espagne, et promettant qu'à chaque nouvelle saisie, deux nouveaux miroirs serait ajoutés dans le monde. Ils ont baptisé leur opération, The Hydra Bay.

http://www.zeropaid.com/wp-content/uploads/2013/02/hydrabay.jpg


La saisie

Hier, une saisie des serveurs à de nouveau été exécutée. Seulement cette fois-ci, il semblerait que les forces de l'ordre ne rigolent plus. Ce n'est pas seulement the Pirate Bay qui a pris le coup, mais des sites alliés comme EZTV, Zoink, ou Torrage qui se sont aussi vu mettre offline. Rien n'est su de qui est réellement impliqué, ni même où se trouvent les serveurs sauf qu'ils sont "dans une montagne". Chaque minute qui passe sans nouvelle du navire pirate affole un peu plus les utilisateurs. Sans nouvelle officielle des responsables, le silence radio leur fait craindre le pire: que The Pirate Bay soit enfin vaincu.

Les implications

The Pirate Bay n'était pas simplement un site de piratage. Ce site était aussi la représentation de la liberté sur la toile. Il était la mascotte du Parti Politique Pirate dans le monde entier, qui se battent pour avoir "la Justice, la Liberté, le Respect, la Responsabilité, le Partage et la Transparence." Ce site défendait avant tout une protection de sphère privée qui s'est vu soutenue par une écrasante majorité des internautes, à en juger par leur protestations contres les maintes lois de contrôle de navigation qui ont été amenées au Gouvernement Américain.

Tout comme les corsaires des Caraïbes qui coulaient les navires marchands pour affirmer leur liberté des couronnes européennes, le piratage informatique est une forme (moins sanglante) d'affirmation de liberté des couronnes de Hollywood (par exemple). Ce que la couronne essaie de faire est de dissuader et d'empêcher le piratage en utilisant the Pirate Bay comme exemple. Volez, ou aidez à voler, et vous subirez les mêmes conséquences. "Pirates, ye be warned"

http://www.ngohq.com/images/FBI.jpg

Conclusion

Même si la baie des pirates ne revoit jamais le jour, la partie est loin d'être terminée. Ce n'est pas qu'un site de piratage, c'était une vision politique, un symbole. "Isolé, un symbole est dénué de sens, mais soutenu par toute une foule, [un bateau pirate] peut changer le monde." Il affirmait que les grandes entreprises ne devaient pas avoir le contrôle absolu sur la navigation de la toile, et renforçait une notion de sphère privée plus importante que jamais. A présent, aucune nouvelle n'est encore apparue, et les utilisateurs craignent le pire. Mais même si le point se verra remporté par les grandes multinationales, ce seront toujours nous, les utilisateurs, qui auront le plus de pouvoir de gagner.

Sources

L'eSport sur Titanfall

L’eSport sur Titanfall

Valentin Georges - 10 décembre 2014
La scène eSport de Titanfall, développé par le studio Respawn Entertainement, sorti en mars 2013, connaît une chute importante de popularité.

http://s3.amazonaws.com/digitaltrends-uploads-prod/2014/03/Titanfall-guide-header.jpg
Le jeu
Le jeu faisait l’éloge d’un gameplay novateur et fût mis en avant dès les premières bandes-annonces lors de leurs présentations au célèbre salon du jeu vidéo, l’E3. Le jeu arracha plus de 75 récompenses avant même d’être disponible. Tout le monde l’attendait avec impatience, mais depuis quelques mois, l’attention énorme qui gravitait autour de ce jeu a fortement baissé.


Le gameplay
La vidéo de lancement en a fait baver plus d'un. Contrôler un titan, courir sur les murs, faire des doubles sauts... Toutes ces possibilités réunies dans un seul et unique jeu, cela attire l'attention. Enfin un FPS (First Person Shooter) qui propose deux types de gameplay différents. Les joueurs se réjouissaient d'avance de pouvoirs se balader librement sur toute la verticalité d'une carte, de pouvoir trouver des emplacements stratégiques afin de surprendre ses adversaires.

L'arsenal des armes disponibles n'est pas grand, à l'inverse d'un FPS classique, mais propose par contre une dizaine d'arme pour tous les goûts et toutes équilibrées. L'équilibre est important dans l'univers de Titanfall et permet à tous les joueurs de s'amuser. Toutes les armes possèdent leurs propres styles de jeux, on peut même les surpasser et prendre du plaisir en essayant plusieurs manières de parvenir à ses fins. Ce jeu laisse donc place à la créativité des utilisateurs, voici d'ailleurs une vidéo réalisée par l'un des éditeurs du blog démontrant les possibilités disponibles :

L'eSport
Lorsque l'on veut dépasser le stade de joueur lambda et que le challenge nous intéresse, on peut se tourner vers l'aspect compétitif du jeu. Dès sa sortie en mars 2013, le site de l'ESL a ouvert sa section Titanfall pour permettre aux équipes de s'affronter en ligne dans des tournois organisés. Malheureusement, au fil des mois, il y eu de moins en moins d'équipes participantes. La faute revenant au manque de détermination des jeunes équipes qui se faisaient tout le temps battre par les grosses équipes internationales, leaders sur plusieurs jeux reconnus. Juin 2013 sonna la fin de l'eSport sur Titanfall, n'ayant plus assez participants.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/7/73/Logo_ESL_ElectronicSportsLeague.png
Le déclin
A qui la faute dans ce cas ? Serait-ce celle de Respawn pour son manque de suivi ? Ou celle des sites officiels qui ne proposaient pas assez d'évenements ? Ou encore les joueurs, qui abandonnèrent petit-à-petit le jeu ? Les avis diverges et chacun se fait sa propre opinion. Le mien c'est que le jeu possède un énorme potentiel au niveau compétitif, mais comme il est nouveau, on n'a pas réussi à trouver le juste milieu afin de permettre à tout le monde de l'aborder.