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The Pirate Bay - Peut-être la fin?

Calixte Mayoraz - 11 décembre 2014
Le site d'hébergement de torrents "The Pirate Bay" à vu ses serveurs saisis hier par la police Suédoise. Les utilisateurs craignent le pire.

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Contexte

Cela fait des années que les industries s'acharnent à mettre les pirates derrière les verrous. L'industrie du cinéma, du disque, ou des jeux vidéos, entre autres, ont essayé à maintes reprises de couler le bateau qui vogue fièrement à la tête du mouvement de piratage. A chaque fois, après quelques jours, ou quelques semaines suivant le degré de l'acharnement, les serveurs ont toujours étés restitués, et la ferveur redoublée. Chaque saisie s'est aussi vue suivie d'une nouvelle avance de la part des pirates pour rendre la tâche plus difficile pour les forces de l'ordre de réitérer leur pillage. Un de leur dernier exploit, datant de février 2013, consistait à réapparaître à deux endroits différents, en Norvège et en Espagne, et promettant qu'à chaque nouvelle saisie, deux nouveaux miroirs serait ajoutés dans le monde. Ils ont baptisé leur opération, The Hydra Bay.

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La saisie

Hier, une saisie des serveurs à de nouveau été exécutée. Seulement cette fois-ci, il semblerait que les forces de l'ordre ne rigolent plus. Ce n'est pas seulement the Pirate Bay qui a pris le coup, mais des sites alliés comme EZTV, Zoink, ou Torrage qui se sont aussi vu mettre offline. Rien n'est su de qui est réellement impliqué, ni même où se trouvent les serveurs sauf qu'ils sont "dans une montagne". Chaque minute qui passe sans nouvelle du navire pirate affole un peu plus les utilisateurs. Sans nouvelle officielle des responsables, le silence radio leur fait craindre le pire: que The Pirate Bay soit enfin vaincu.

Les implications

The Pirate Bay n'était pas simplement un site de piratage. Ce site était aussi la représentation de la liberté sur la toile. Il était la mascotte du Parti Politique Pirate dans le monde entier, qui se battent pour avoir "la Justice, la Liberté, le Respect, la Responsabilité, le Partage et la Transparence." Ce site défendait avant tout une protection de sphère privée qui s'est vu soutenue par une écrasante majorité des internautes, à en juger par leur protestations contres les maintes lois de contrôle de navigation qui ont été amenées au Gouvernement Américain.

Tout comme les corsaires des Caraïbes qui coulaient les navires marchands pour affirmer leur liberté des couronnes européennes, le piratage informatique est une forme (moins sanglante) d'affirmation de liberté des couronnes de Hollywood (par exemple). Ce que la couronne essaie de faire est de dissuader et d'empêcher le piratage en utilisant the Pirate Bay comme exemple. Volez, ou aidez à voler, et vous subirez les mêmes conséquences. "Pirates, ye be warned"

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Conclusion

Même si la baie des pirates ne revoit jamais le jour, la partie est loin d'être terminée. Ce n'est pas qu'un site de piratage, c'était une vision politique, un symbole. "Isolé, un symbole est dénué de sens, mais soutenu par toute une foule, [un bateau pirate] peut changer le monde." Il affirmait que les grandes entreprises ne devaient pas avoir le contrôle absolu sur la navigation de la toile, et renforçait une notion de sphère privée plus importante que jamais. A présent, aucune nouvelle n'est encore apparue, et les utilisateurs craignent le pire. Mais même si le point se verra remporté par les grandes multinationales, ce seront toujours nous, les utilisateurs, qui auront le plus de pouvoir de gagner.

Sources

L'eSport sur Titanfall

L’eSport sur Titanfall

Valentin Georges - 10 décembre 2014
La scène eSport de Titanfall, développé par le studio Respawn Entertainement, sorti en mars 2013, connaît une chute importante de popularité.

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Le jeu
Le jeu faisait l’éloge d’un gameplay novateur et fût mis en avant dès les premières bandes-annonces lors de leurs présentations au célèbre salon du jeu vidéo, l’E3. Le jeu arracha plus de 75 récompenses avant même d’être disponible. Tout le monde l’attendait avec impatience, mais depuis quelques mois, l’attention énorme qui gravitait autour de ce jeu a fortement baissé.


Le gameplay
La vidéo de lancement en a fait baver plus d'un. Contrôler un titan, courir sur les murs, faire des doubles sauts... Toutes ces possibilités réunies dans un seul et unique jeu, cela attire l'attention. Enfin un FPS (First Person Shooter) qui propose deux types de gameplay différents. Les joueurs se réjouissaient d'avance de pouvoirs se balader librement sur toute la verticalité d'une carte, de pouvoir trouver des emplacements stratégiques afin de surprendre ses adversaires.

L'arsenal des armes disponibles n'est pas grand, à l'inverse d'un FPS classique, mais propose par contre une dizaine d'arme pour tous les goûts et toutes équilibrées. L'équilibre est important dans l'univers de Titanfall et permet à tous les joueurs de s'amuser. Toutes les armes possèdent leurs propres styles de jeux, on peut même les surpasser et prendre du plaisir en essayant plusieurs manières de parvenir à ses fins. Ce jeu laisse donc place à la créativité des utilisateurs, voici d'ailleurs une vidéo réalisée par l'un des éditeurs du blog démontrant les possibilités disponibles :

L'eSport
Lorsque l'on veut dépasser le stade de joueur lambda et que le challenge nous intéresse, on peut se tourner vers l'aspect compétitif du jeu. Dès sa sortie en mars 2013, le site de l'ESL a ouvert sa section Titanfall pour permettre aux équipes de s'affronter en ligne dans des tournois organisés. Malheureusement, au fil des mois, il y eu de moins en moins d'équipes participantes. La faute revenant au manque de détermination des jeunes équipes qui se faisaient tout le temps battre par les grosses équipes internationales, leaders sur plusieurs jeux reconnus. Juin 2013 sonna la fin de l'eSport sur Titanfall, n'ayant plus assez participants.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/7/73/Logo_ESL_ElectronicSportsLeague.png
Le déclin
A qui la faute dans ce cas ? Serait-ce celle de Respawn pour son manque de suivi ? Ou celle des sites officiels qui ne proposaient pas assez d'évenements ? Ou encore les joueurs, qui abandonnèrent petit-à-petit le jeu ? Les avis diverges et chacun se fait sa propre opinion. Le mien c'est que le jeu possède un énorme potentiel au niveau compétitif, mais comme il est nouveau, on n'a pas réussi à trouver le juste milieu afin de permettre à tout le monde de l'aborder.

La 4G



La 4G arrive enfin !
Isaac Aristil - 28 novembre 2014
Introduction

Dans le monde de la télécommunication, plus particulièrement la téléphonie mobile, la 4G est le successeur de la 3G et de ses dérivés qui sont des standards. C’est le réseau le plus rapide de la dernière génération avec un débit 5 fois plus rapide que son prédécesseur, néanmoins, seule la dernière génération de téléphone portable est  compatible avec.
  
« Une vidéo sur YouTube se lance en un clin d'œil, vous pouvez télécharger une chanson en moins de 4 secondes et publier une photo sur Facebook en deux temps trois mouvements. »

Précèdent

Afin de mieux vous expliquer ce phénomène 4G, je préfère vous exposer quelques images qui en diront plus que des mots :





Actualité
En Europe, ce n’est qu’en 2013 que  la commercialisation à grande échelle a vu le jour, néanmoins, il vaut la peine de préciser que la Suède et la Norvège furent les pionniers européens. 

Comment savoir si je profite bien du réseau 4G?
Un symbole 4G ou LTE apparaîtra à côté de l'indicateur de puissance du signal, en haut de votre écran.

Avantages

·         Plus de débit
·         Téléphonie VoIP
·         Jouer à des jeux en réseaux

Inconvenants

·         Matériel spécifique  
·         Manque de couverture en zone urbaine
·         Les forfaits sont parfois très chers
·         Installation de nouvelles antennes
.       Surexposition aux ondes

Suisse

En Suisse, ce n’est qu’en fin 2012 que Swisscom  a présenté la  «LTE (Long Term Evolution) étant la technologie de téléphonie mobile de quatrième génération (4G) qui permet une communication de données mobile et vocale avec des vitesses de transmission allant jusqu’à 300 Mbit/s. »

« Déjà 94% de la population suisse utilise 4G

Déjà 94% de la population suisse utilise 4G/LTE dans les zones urbaines et rurales de Suisse. Et la technologie plus poussée 4G+ ne cesse de se développer. D'ici la fin de l'année 2014, nos clientes et clients pourront utiliser 4G+ dans les villes suivantes: Bâle, Berne, Bienne, Lucerne, Lausanne, Lugano, Genève et Zurich.
Le réseau est continuellement en extension. »


Conclusion 

Sans aucun doute, on peut dire que ce phénomène de 4ème génération est un vrai progrès car 10 années en arrière, ce n’était même pas un rêve « télécharger un film en moins de 15 minutes » par le biais d’un réseau mobile, c’est incroyable.

Un coup de pouce pour  la technologie, qui pourrait devenir une perturbation pour les utilisateurs car mes questions sont les suivantes : « la 3G n’était pas suffisante ?, y a-t-il un effet marketing dedans ? ». Comme par hasard, on doit aussi être en possession d’un mobile de dernière génération.

Evidemment, pour la distribution de cette nouvelle connexion, l’installation de nouvelles antennes s’impose, mais, malheureusement sans omettre la surexposition aux ondes, très néfaste pour notre bien-être.

Sources

·          http://fr.wikipedia.org/wiki/4G

UEFI, le successeur du BIOS



UEFI, le successeur du BIOS

Isaac Aristil - 21 novembre 2014
L’UEFI est d’ores et déjà  le remplaçant du BIOS.


Jusqu’ici, les ordinateurs se servaient du BIOS lors de leur amorçage; c’est un logiciel qui sert de pont entre le micrologiciel  et le système d’exploitation, il a rempli ce rôle pendant au moins 3 décennies, enfin depuis l’invention de l’ordinateur. 

BIOS pour « Basic Input Output System »Tout les amateurs du monde IT ont souvent entendu parler du BIOS et ont dû accéder lors des  paramétrages de la phase d’amorçage d’un ordinateur. Il a été fidèle à l’ordinateur pendant des décennies, donc très ancien.
Son rôle principal est:



  1. Initialisation des composants de la carte mère
  2. Identification des périphériques
  3. Définir l’ordre de priorité des périphériques d’entrées
  4. Démarrer le système d’exploitation


  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Basic_Input_Output_System



UEFI  pour « Unified Extensible Firmware Interface » à différence du BIOS qui a été programmé dans le language assembleur, ce logiciel a été développé dans un language plus moderne donc le C avec comme promoteur l’UEFI Forum.  Il a fait son apparition au grand public à l’aube des années 2000 dans l’optique de remplacer le BIOS qui a été traité de lent (amorçage). Ce phénomène d'amorçage des ordinateurs est encore en cours de développement.


 
Ce jeune système nous apporte quelques nouveautés innovantes car grâce à lui on peut profiter des fonctionnalités réseau intégrées en standard, lors de l’amorçage d’un ordinateur. C’est énorme, on dirait un mini-OS. Muni d’une interface graphique à haute résolution, capable de gérer des installations multiples des systèmes d’exploitation et en même temps, contrairement aux contraintes de la mite des disques avec le BIOS, on pourra aller jusqu’à 2,2 To de données, même si,  pour les amateurs cela ne changera pas grand chose.

L'UEFI n'est pas apprécié par tout le monde, heureusement que certains fabricants donnent la possibilité de désactiver l’UEFI et de continuer avec le BIOS.

Malgré les apports de l’UEFI  au monde informatique, il n’est pas considéré comme un changement complètement radical. C’est-à-dire, l’idée est la même que le BIOS, s’occuper de l’amorçage de l’ordinateur, mais avec quelques fonctionnalités supplémentaires.

Du côté purement technique on lui reproche que la taille de son code est quelque fois plus grande que son prédécesseur écrit en assembleur, de ce fait il exige une puce mémoire plus importante. Ce qui implique une augmentation des coûts de fabrication.

Pokémon version jaune

Nicolas Ferreira - 6 novembre 2014
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Pour la sortie du prochain opus de Pokémon version Rubis Oméga et Saphir Alpha, cette semaine nous allons revisiter un jeu qui nous a sûrement fait perdre quelques heures. Je veux bien sûre parler de Pokémon version jaune sur GameBoy Color.


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Que l’aventure commence

Nous commençons à Bourg-Palette avec le Professeur Chen qui nous offre un Pikachu. Contrairement à Pokémon version Rouge et Bleu, nous n’aurons pas le choix entre l’un des trois starters du début qui sont : Bulbizarre, Salamèche et Carapuce. De plus, notre Pikachu refusera de rentrer dans sa pokéball, mais à la place il nous suivra à l’écran tout au long de l’aventure.

Le but dans ce jeu est d’obtenir les 8 badges que l’on reçoit en battant les maîtres Pokémons. Pour se faire, il faudra entraîner ses Pokémons dans le but de devenir le plus fort des dresseurs. S’ajoute à cela une envie de tous les collectionner. Grâce à votre Pokédex vous pourrez traquer chacun d’entre eux et les capturer. Ils seront ensuite stockés dans une sorte de base de données, le Pokedex. Mais l’ultime but du jeu est de devenir le meilleur des dresseurs, alors, les huit badges acquis, empressez-vous d’aller vaincre la ligue Pokémon.

Arrivé à la ligue Pokémon, vous aurez 4 dresseurs à combattre avant d’arriver au Champion de la ligue. Alors n’oubliez pas de vous équiper de potions ! Les quatre maîtres étant vaincus, rien n’est encore joué. Votre rival, Régis, étant arrivé là avant vous, il occupe maintenant la place de maître, et c’est à vous de l’en déloger.

Lorsque vous aurez battu votre rival, le Professeur Chen arrivera pour vous féliciter. Puis votre équipe Pokémon sera enregistrée comme Célébrité, puis le générique débutera. Après quoi, vous aurez accès à la grotte Inconnue pour capturer le dernier des Pokémons, Mewtow.


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Un jeu à part entière…

A l’achat de cette version Pokémon, attendez-vous à jouer au même jeu que Rouge et Bleu sortis en 1999. Mais bien entendu, nous trouverons quelques modifications.
Au niveau jeu pur et dur, il y a notamment l’ajout des trois starters qui sera possible d’acquérir tout au long de l’aventure. Les maîtres des arènes ont aussi changés, ainsi que leur stratégie. Nous trouverons aussi plus de Pokémons rares et seront plus facilement accessibles.
Graphiquement parlant, les détails et les couleurs ont été retouchés mais ce n’est pas une très grande différence. Il n’y a pas de quoi crier à la révolution, C’EST LE MÊME JEU !

Conclusion

Pokémon jaune restera un grand classique de sa série et pour beaucoup d’entre nous la meilleure des versions. Pour ma part je pense que c’est la meilleure des versions et je dois l’avouer… j’y retourne de temps en temps dessus.


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Les SmartWatchs

Quand nos téléphones s’enroulent autour de nos poignets.


Calixte Mayoraz - 6 Novembre 2014
Une technologie est imaginée dans une œuvre de fiction, le public la demande, et les ingénieurs se mettent au travail. Tel est le cycle de beaucoup d’innovations que l’on voit apparaître aujourd’hui. Star Trek, 2001 Odyssée de l’Espace, Minority Report, beaucoup de films ont inspiré la création de Smartphones, de communication par internet, d’interfaces tactiles et bien plus encore. Aujourd’hui, nous nous penchons sur l’une de ces inventions qui commence doucement à séduire de plus en plus de monde : la SmartWatch.

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L’Histoire

Personnellement, la première fois que j’avais vu le concept, c’était dans Knight Rider. Le héro, Michael Knight, arrivait à appeler sa voiture, appelée KITT, en parlant à sa montre. Comme tous les enfants (et adultes) qui regardaient ça, les mots « trop cool » s’échappaient de ma bouche sans que je m’en aperçoive. C’est vrai, c’était cool ! Mais c’était aussi futuriste, inatteignable, et ça faisait rêver. C’était surtout ça qui ajoutait énormément à cet aspect de « tellement cool ». Aujourd’hui, la technologie existe, pourtant, avons-nous le cran de dire « Trouve-moi le chemin le plus court pour aller chez moi » en parlant à sa montre dans un métro bondé ? Pas vraiment.

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Les Acteurs


Plusieurs fournisseurs se sont attelés à convaincre l’ensemble des consommateurs que c’est en fait «cool» d’avoir une montre intelligente. Google, Apple, Motorola, Samsung, et même i.am+, l’entreprise du chanteur Will.i.am, se sont lancés dans la tentative de nous apporter la meilleure SmartWatch. Certains se sont complètement plantés (désolé Will) autant en hardware qu’en software, d’autres s'en sortent plutôt bien. Apple, comme on pourrait s’y attendre, nous la fait payer les yeux de la tête en plus d’un iPhone 6 qui nous a déjà coûté un bras. Cependant, comme on s'y attendait aussi, leurs design et User Interface sont encore une fois à la hauteur de nos espérances.

La smartwatch de i.am+

http://indiatoday.intoday.in/technology/story/will.i.am-make-it-7-reason-to-not-buy-will.i.ams-puls-smartwatch---a-review/1/399353.html

La iWatch d'Apple

http://blog.dudepins.com/wp-content/uploads/2014/09/apple-watch-0.jpg


Les Différences

Le monde des SmartWatchs peut se diviser en plusieurs catégories. Premièrement, les montres dites "indépendantes" qui fonctionnent de manière autonome et où l’on peut insérer une carte SIM. Les autres sont reliées en permanence à notre Smartphone et ne font que relayer des informations entre l’utilisateur et le téléphone. Ensuite, le choix de l’OS de la montre (qui est souvent lié au Smartphone de l’utilisateur) fait une énorme brèche dans
les choix de montres. Apple à créé son propre OS nommé Watch OS, pendant que Google explore le concept de Android Wear en partenariat avec Samsung et Motorola. Microsoft prend une approche plus ouverte (étonnamment) qui serait compatible avec des téléphones iOS ou Android, mais reste axé sur le fitness plutôt qu’une vraie montre.


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Les Similarités

Bien sur, c’est une montre. Chaque entreprise paye des mille et des cent à des designers pour faire le cadran le plus sexy possible. Il y en a pour tous les goûts : traditionnels, pilotes d’avion, minimalistes, geek, et bien plus encore pour satisfaire et convaincre n’importe qui. Toutes ont aussi un moyen de contrôler la musique qui passe sur le Smartphone, certaines ont un tensiomètre, pour mesurer l’effort physique, beaucoup ont un système de reconnaissance vocale, comme Siri dans le cas d’Apple (il n'y a pas encore la possibilité d’appeler sa voiture malheureusement), et d’autres encore ont un mini appareil photo pour libérer l’agent secret qui est en vous. Maintenant, il faut se poser la question fondamentale : pourquoi ?



La Dure Réalité

Je suis le premier des geeks à l’avouer : j’en veux une. Mais me sera-t-elle vraiment utile ? De combien ma vie a-t-elle besoin d’être simplifiée ? Si je ne dois que sortir mon téléphone de ma poche pour changer la chanson que j’écoute, ou voir sur quelle rue je dois tourner pour aller m’acheter un café, est-ce vraiment un geste qui se doit d’être éliminé ? Après quelques semaines de possession, je me calmerai sans doute, et j’arrêterai de la montrer à tous mes amis. A ce moment-là, je pense que ça reviendrait à une simple montre, qui occasionnellement me dit que j’ai besoin d’aller acheter du pain avant que la boulangerie ferme (chose que mon téléphone fait déjà très bien). Les deux seules choses qu’elle apporterait réellement serait de retrouver mon téléphone quand il est planqué dans le canapé, ou vibrer autour de mon poignet quand la sonnerie ne suffit plus à me tirer des bras de Morphée le matin.